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Au bon goût une escapade culinaire au cœur de la ville

Le restaurant est niché dans le passage du centre-ville, à l’abri du bruit mais dans un lieu en développement. Au bon goût est un restaurant encore jeune, mais déjà bien ancré dans les cœurs et les estomacs. L’adresse fait parler d’elle et pour cause, ici la cuisine est inventive, le service rayonnant et l’ambiance chaleureuse. 

Le sourire en cuisine

C’est Danisia d’origine cap-verdienne qui dirige la maison d’une main de chef et d’un sourire franc. Active, gaie, précise, elle veille à tout, les cuissons, les dressages, l’atmosphère. Elle est soutenue par sa sœur Eidiline, tout aussi pétillante, qui assure le service avec énergie et bonne humeur. Une affaire de famille, de passion et d’enthousiasme.

En renfort, quand le service s’emballe, Tiago, le mari de Danisia vient prêter main forte. Chef cuisinier d’origine portugaise, formé dans son pays d’origine mais aguerri dans les cuisines Françaises, il propose une cuisine inventive et métissée, qui ose le mariage entre produits portugais et savoir-faire Français. Mais ne vous y trompez pas, la cheffe, c’est Danisia et ça se sent.   

Une carte métissée qui fait voyager

Au bon goût, tout est fait maison, avec soin, exigence et générosité. La cuisine puise dans les produits portugais auxquels s’ajoute un brin de fantaisie et beaucoup d’inventivité. Les accras par exemple sont à la mode portugaise, croustillants à l’extérieur et fondants à l’intérieur, un vrai petit chef d’œuvre parfumé et tout simplement addictif.

Le poulpe grillé, autre incontournable, s’impose comme l’un des plats phares, parfaitement cuit, assaisonné avec soins et présenté avec élégance.

Une pause déjeuner rapide, mais pleine de goût

A l’heure du midi, la carte se fait plus urbaine, sans rien perdre de sa qualité : pita garnie, burger savoureux, hot dog revisité, voici quelques-unes des propositions pensées pour un repas rapide, facile à emporter, mais toujours préparé avec minutie et des produits frais.

Pour finir en douceur

Tous les desserts sont 100% maison, réalisés par une cheffe pâtissier discrète mais redoutable dont l’inspiration change selon la saison : tarte au citron meringué, crème brûlée à la vanille, cheesecake au caramel beurre salé, Pavlova aux fruits rouges par exemple.  

Tatouages, hygiène et humour au menu

Côté hygiène, rien n’est laissé au hasard, l’équipe a été formée à la méthode HACCP. Mais ici la rigueur ne rime pas avec austérité. Danisia et Tiago arborent des tatouages qui sont des véritables œuvres d’art et d’après Tiago si quelqu’un d’autre devait se faire tatouer, c’est bien le poulpe, il l’a mérité.

Au bon goût, c’est aussi des soirées pour groupes et des évènements musicaux proposés par le restaurant dans une ambiance conviviale, chaleureuse qui allie la gourmandise et la bonne humeur. 

Dix ans de Festi’Vallée : Igny fait vibrer les cœurs

De la part d’une Verrièroise, ancienne Ignissoise

Des tigres à Verrières le Buisson ?

Au bout du lac une végétation envahissante

Au bout du lac vers l’allée des Briolettes, on remarque aujourd’hui une végétation envahissante et de l’eau stagnante.
Cet endroit autrefois si bien entretenu est laissé en friche. Alors question légitime, un tel coin de verdure sauvage peut il devenir un QG pour moustiques en goguette ?

Cas pratique : l’épreuve de ma petite fille

Ma petite fille en vacances chez nous a servi de repas à la gente moustiquaire. Piquée partout et en plein jour, car le moustique est sournois : il ne fait pas de bruit, il pique quand on ne s’y attend pas et choisi sa victime.
Pourtant chez nous pas de réservoir d’eau, pas de soucoupe oubliée, pas d’arrosoir abandonné.
Donc même en bons élèves de la prévention, nous ne sommes pas à l’abri !

Faut-il s’inquiéter

Pas de panique, mais Verrières est officiellement classée comme commune colonisée par le moustique tigre selon les données de l’ARS (voir carte).


Qui dit moustique tigre, dit risque, même faible pour l’instant, de transmission de maladies, dengue, chikungunya, zika.
Un conseil consulter un médecin si fièvre inexpliquée après piqûre.

Au niveau national

96 % des départements métropolitains sont touchés. Par exemple, actuellement il existe un cluster important dans la région de Bergerac où plusieurs opérations de démoustications ont eu lieu afin de ralentir la propagation.
Une fois installé dans une commune ou un département, il est difficile de s’en débarrasser.

Alors que faire ?

Que peut faire la municipalité ?

Rappeler régulièrement les conseils de prévention individuels.
Entretenir les espaces publics : lac, parcs, cimetières, dispositifs de collecte des eaux de pluie …
Travailler avec l’ARS pour repérer et traiter les foyers.

L’action doit être collective, habitants et municipalité doivent agir ensemble

Gardons l’humour

Verrières n’est pas encore transformée totalement en jungle amazonienne et il vaut toujours mieux rire que se gratter. Si un moustique vous pique, dites-vous qu’il ne fait qu’appliquer une nouvelle taxe !

Chez Thomas, le boucher des Hauts Prés : l’art de la découpe et du bon goût

Dans le quartier des Prés Hauts, il y a une boucherie qui porte bien son nom : les Hauts Prés. Probablement une référence subtile aux bons pâturages d’altitude et à la qualité qui plane haut. Dans la boucherie de Thomas, on ne plaisante pas avec la viande et avec la volaille.

Top model de basse-cour

Dès leur arrivée, les poulets passent entre des mains expertes pour une mise en beauté radicale : jambe complète, maillot brésilien, aisselle. Pas une plume, pas un duvet, la caissière veille au moindre détail avec la rigueur d’un institut haut de gamme.

Maître en lames et merveilles

Chez Thomas la découpe relève de l’orfèvrerie. Sa feuille danse, son désosseur virevolte, son trancheur travaille au millimètre près. Chaque geste est précis, maîtrisé comme celui d’un chirurgien. Pas de risque d’esquilles dans la préparation des volailles. Quant à la viande, elle est découpée dans les règles de l’art. La découpe influence réellement la texture et par conséquent le goût. En bouche la viande révèle toute sa tendreté, sa texture moelleuse et ses arômes profonds. Une cuisson à point sur une pièce taillée dans le bon sens de la fibre laisse un souvenir durable sur les papilles.

Origine France, une promesse tenue

Dans cette boucherie, la provenance des viandes est clairement affichée. Les bêtes sont élevées en France, dans des pâturages réputés, où le bien-être animal est une priorité. Cette exigence de qualité se ressent dans chaque morceau. La viande est issue d’élevage respectueux où l’alimentation et le respect du rythme naturel de l’animal sont au cœur des pratiques.  

Festival pour les papilles

Les vitrines débordent de promesses : les saucisses à l’ail des ours côtoient les chipolatas, les saucisses créoles dansent le zouk, le chorizo le flamenco et la merguez chante le feu. Les préparations maison vous accrochent l’œil : le rôti de veau farci à l’italienne et le filet mignon de porc habillés de saveurs ressemblent à des œuvres d’art. D’ailleurs dans artisan, n’y a-t-il pas art !

Hygiène impeccable, méthode irréprochable

Chez Thomas, l’hygiène n’est pas une option, c’est un principe fondamental. Dès l’entrée, aucune odeur suspecte, l’air est sain, les plans de travail sont irréprochables, les vitrines sont nettes. La méthode HACCP qui permet de prévenir les problèmes de sécurité alimentaire est parfaitement maîtrisée par l’équipe.

Sourire compris

Le sourire de Thomas derrière son comptoir montre un homme qui aime son métier, toujours prêt à conseiller le bon morceau, la bonne cuisson et à glisser un mot gentil.

Dans cette boutique des Prés Hauts, on vient pour la qualité et on revient aussi pour le sourire du boucher.

L’art en fusion poétique, Christian Bernard écrit en « verre »

A Verrières le Buisson, Christian sculpteur verrier ne souffle pas le verre, il le fusionne, le thermoforme. Il sculpte l’intangible : l’âme, les émotions, il fait parler le silence du verre. 

Des bustes, sans tête, mais plein d’allure.

Ses bustes de femmes ne vous regardent pas, ils gardent leur mystère. Pas de visage, mais une allure, une présence. Elles s’appellent Blanche, Elégante et semblent échappées d’un rêve un peu flou où la beauté s’impose.

Pas de visage donc, et pourtant, elles ont toutes un caractère, une posture, une noblesse.

L’Âme, ou les jeux olympiques du sentiment.

Il y a l’Âme, une œuvre tout en courbe qui dégage une grande énergie.Une vague stylisée, tourbillonnante, presque en apesanteur. En premier lieu on pense à la mer, puis en lisant le titre, tout bascule, l’Âme, un vague à l’âme, une vague d’âme ? Une affiche pour les jeux olympiques, pour lesquels elle fut créée. En effet, dans chaque athlète, dans chaque élan, il y a cette chose impalpable qui donne du sens à l’effort : l’âme justement.

Les mains qui se cherchent et ne se lâchent plus

Autre pièce phare, deux mains enlacées, comme étant une promesse éternelle. Juste le geste, simple, universel. Une sculpture émouvante, comme un souvenir que l’on croyait oublié. Deux mains qui se tiennent, comme si c’était la dernière chose à faire dans ce monde, tenir quelqu’un. 

Et puis, il y a bousillé

Le titre claque, un mot familier, cassant. Pourtant l’œuvre est touchante, peut-être une pièce brisée, puis recollée ? ou bien une forme volontairement imparfaite, comme une confidence. Un hommage aux ratés qui deviennent des réussites, aux erreurs qui font de l’art sans le savoir. Car dans le verre, comme dans la vie, ce qui est bousillé peut devenir bouleversant. Un accident ou une œuvre ?

Conclusion, le verre a de l’humour et de l’âme

Christian, ne sculpte pas uniquement du verre, il donne forme à ce que nous ne pouvons ni toucher, ni nommer : une silhouette, un serment, un vague à l’âme, un élan poétique.

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