Le caviste de la rue Estienne d’Orves

Autant vous l’avouer tout de suite, en matière de vin, je suis une parfaite ignorante. Ce qui est un comble, quand on sait que ma famille possédait autrefois des vignes ! Mais entre tailler un cep et choisir une bouteille, il y a un gouffre que je n’ai jamais su franchir.

Heureusement, j’ai trouvé mon sauveur : le caviste de la rue Estienne d’Orves. Un véritable druide du raisin, capable de me dégoter le vin idéal pour n’importe quel plat, aussi exotique soit-il.

Un colombo de poulet ? il me tend un flacon en murmurant, celui-ci est chaleureux, il a du soleil dans le fond de la bouteille.

Un couscous royal ? ah il faut un vin charnu, généreux qui tient tête aux épices !

Un tajine d’agneau ? Prenez celui-ci, il est charpenté avec une belle structure.

Un parmentier de canard ? Il faut du gouleyant, quelque chose qui glisse tout seul comme une caresse.

Un shop suey au bœuf ? Là, il faut du nerveux, un vin vif, plein d’énergie !

A chaque fois, je l’écoute fascinée et je me dis qu’il parle du vin comme d’un ami ou d’un personnage de roman. A chaque fois je repars conquise, prête à briller en société avec un vocabulaire qui m’impressionne moi-même.

Merci à mon caviste ! Grace à lui je bois avec plaisir et mes invités sont ravis !

Et de toute façon, toujours avec modération surtout si vous devez prendre le volant.

Alors, si vous aussi, vous êtes dans l’embarras, peu importe le plat que vous préparez, ce druide du vin, trouvera toujours la potion magique qui va avec, même pour des coquillettes au jambon.

Un vrai talent !

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